Finances et travail autonome: le prix des vacances!

La question du financement est abordée tout au long du mois de juillet sur le blogue Le feu sacré. Cette semaine, je discute avec Isabelle Moïse, à son compte depuis à peine un an comme consultante en événementiel, marketing et communications. Elle nous parle de son premier exercice de rapport d’impôts 2014 pour le compte de son entreprise iMoïse Conseil et de sa difficulté à prendre des vacances sachant le suivi administratif et financier toujours en suspend.


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Assurer son filet de sécurité

À son compte depuis à peine plus d’un an, la question du financement au démarrage, revêt, pour Isabelle Moïse, des allures de bootstrapping, principalement. Depuis qu’elle est en affaires, elle est beaucoup plus consciente et avisée de son budget personnel qu’avant. 

« Avant, comme salariée en couple avec un autre salarié, j’avais moins à me préoccuper des dépenses au quotidien. On pigeait dans notre « poche » commune, on était à l’aise, on ne faisait pas beaucoup de suivis par « catégorie de dépenses », comme je le fais maintenant que je suis seule à la barre. Je réalise que toute ma façon de dépenser a changé depuis l’aventure iMoïse Conseil. Je suis d’autant plus alerte au gaspillage, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Cela dit, je ne me prive pas pour autant et je me paye du luxe de temps en temps, mais je suis plus consciente de la dépense. J’apprécie d’autant plus les petits plaisirs que je me paye. J’ai toujours vécu à la hauteur de mes moyens, j’ai toujours eu conscience de l’argent et j’ai toujours valorisé le paiement de tous mes comptes.  Par contre, je ne suis pas toujours en train d’économiser pour « ma retraite » non plus. Si j’étais toujours en couple, je serais probablement moins en mode « boostrapping » parce que je serais moins angoissée pour la préserve de mon confort et mon indépendance financière. L’appui de l’autre permet définitivement un certain filet de sécurité financière», confie-t-elle.

Retirer un maximum de l’Impôt

Suite à sa première année complète à titre de travailleuse autonome, Isabelle s’en est finalement bien sortie avec l’impôt.

«  J’anticipais un peu les résultats finaux, puisque j’en étais à ma première année complète comme travailleuse autonome et que je n’étais pas certaine d’avoir conservé suffisamment de ressources pour le paiement de l’Impôt. De plus, je n’étais pas certaine du calcul des taxes. En définitive, j’ai réalisé avoir droit à plus de déductions que ce que je ne le croyais. Les lois fiscales varient beaucoup et je ne savais pas encore trop sur quel pied danser en termes de déductions possibles. Heureusement que j’ai une bonne comptable! Son apport a été crucial pour moi. Je recommande à tous, au moins pour la première année en affaires, de faire appel à un pro pour déposer des rapports fiscaux optimaux. Ne serait-ce que pour apprendre en accéléré sur les impératifs qui collent directement à notre situation», avise Isabelle.

Des affaires qui ne prennent pas de vacances!

Difficile de planifier des vacances quand on n’a personne à qui déléguer ses dossiers durant les temps d’arrêt, que les journées sont occupées 15 heures sur 24 et qu’on est plus concerné financièrement parlant.

Isabelle Moïse aligne cet été des escapades dans notre belle province et peut-être un petit tour sur le bord de la mer pour se ressourcer. Pour décrocher, Isabelle doit s’éloigner de la ville, elle doit impérativement partir de chez elle, sinon, elle reste toujours en mode ‘’travail’’, toujours prête à faire avancer certains dossiers ou à travailler sur de nouveaux projets. 

« L’inconvénient, en restant dans le coin, est que j’ai tendance à vouloir prendre de l’avance sur les aspects administratifs que j’aurais peut-être un peu négligés durant le reste de l’année. Dur, dur, d’éteindre son cellulaire! Le développement des affaires, entre autres, peut ralentir en période de production. Les périodes plus tranquilles seraient le moment de m’y attarder. En plus, comme mon bureau est à la maison, je suis confrontée visuellement à ma « petite pile » de choses en suspend dès que je prends une pause. Par contre, quand je quitte pour les vacances, je décroche instantanément. Même de simples sorties à la campagne me permettent de me ressourcer. Montréal a certainement beaucoup à offrir en terme de divertissement durant la belle saison, mais comme j’y habite et que j’en profite déjà tout au long de l’année, ce n’est pas en restant à Montréal que je peux faire la coupure», dit-elle.

Le temps de planification des vacances est également à prévoir à l’agenda, tout comme l’ajout de la catégorie « fun dollars » à notre budget, si on veut être capable de mettre de l’argent de côté pour les périodes plus creuses.

« En ce qui me concerne, je m’arrange pour arrêter dès que les clients partent en vacances. Je me calque un peu sur leur agenda! Aussi, j’en profite pour étirer certains déplacements à l’étranger quand c’est possible. Cet automne, ce sera le cas, puisque je serai en mission à Bordeaux pour le SIDIIEF. Des avantages agréables dont je compte bien profiter!» conclue-t-elle.


Vous pourriez aussi aimer:

Puisqu’on parle de vacances et des temps de pause pour les entrepreneurs, je vous suggère de lire Le corps, ce partenaire d’affaires capricieux, mon entrevue avec Frédéric René, co-fondateur de Liki, une startup de Montréal spécialisée en commerce électronique

Bonne lecture!

Karina Brousseau, éditrice

 

 

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2015: Pas de résolution, et puis après?!

Croyez-vous en l’astrologie? Moi non, mais ça m’amuse beaucoup.

Et, force est d’admettre que pour Isabelle Moïse, consultante à son compte depuis exactement 14 mois, les prédictions de l’horoscope chinois tombent pile!

« Côté professionnel, l’année du Cheval (2014) vous a stabilisée et les résultats sont rassurants. Vous démarrez donc d’un très bon pied cette année de la Chèvre, chèvre qui s’assume et s’émancipe à la fois. » (tiré du site du magazine Marie-Claire

Bilan 2014

Comme le prédisaient les astres, l’année 2014 a effectivement été pour Isabelle une année de stabilisation.

Lorsqu’elle s’est officiellement lancée en affaires en novembre 2013, elle repartait littéralement à zéro dans toutes les facettes de sa vie. Et, quand on vient de « naître », on observe, on y va parfois à tâtons, c’est un apprentissage.

Franchement, elle confie: « … compte tenu des circonstances, je n’avais pas au départ de très grandes ambitions pour ma première année à mon compte. Je ne me mettais pas de pression pour l’atteinte d’un chiffre d’affaires particulier. J’y allais humblement, en « mode éponge ». J’voulais semer des graines, me positionner, faire des contrats en quantité suffisante pour en vivre, mais surtout valider que j’allais vraiment aimer ça, travailler à mon compte! Parce que la théorie, et le terrain, c’est deux mondes! »

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Une expérience grisante

Le constat, au terme de ces derniers mois en activité, est qu’elle ne regrette pas d’être partie à son compte et elle a réalisé les objectifs qu’elle s’était fixés. Elle a su dompter (en partie du moins!) ses appréhensions et son anxiété rattachée à l’arrivée constante de nouveaux contrats. Elle apprécie la liberté que lui a offert cette année d’autonomie.

« Le challenge intellectuel, le fait d’être constamment sur le qui-vive, de définir ta propre éthique de travail, de décider des tangentes empruntées et d’être le maître-d’oeuvre de A à Z, ça apporte beaucoup de pression, certes, mais aussi un très grand sentiment d’accomplissement, de fierté. C’est très grisant, et ça m’a sortie du confort parfois ressenti en entreprise, à certains stades d’ancienneté. C’est une aventure très enrichissante au plan personnel, vraiment!»

Bien sûr, le niveau d’énergie aura beaucoup fluctué au cours de cette année de baptême d’affaires, mais ça l’aura obligée à pratiquer le « lâcher-prise », à devenir plus résiliante. À faire (de plus en plus…) confiance. Et surtout, à exercer sa patience!

Un engagement lié à nos priorités de vie

Elle l’avoue: « Je n’en suis pas encore à l’expansion de mon entreprise: je suis toujours en phase d’observation. Je prends le temps de bien faire les choses. J’ai encore quelques incertitudes à clarifier. J’n’ai pas de doute quant à mes capacités à mener ma barque, mais plutôt certaines interrogations liées au stade où j’en suis dans ma vie personnelle. Etre à son compte demande énormément d’énergie, exige de travailler de longues heures qui grugent nécessairement beaucoup de temps sur notre vie personnelle. La question des priorités de vie, en général, me fait réfléchir. »

En affaires comme en amour…

Un des constats cette année, c’est qu’une série de similitudes peuvent être établies entre l’apprentissage du travail autonome et le célibat.

Dans les deux cas, on s’affranchit du regard de l’autre (du conjoint ou de l’équipe).

On ne doit plus dépendre « d’approbation » dans sa prise de décisions pour avancer, on doit faire ses choix par soi-même, s’assumer en pleine confiance. Autrement dit, on doit se ré-approprier sa liberté et devenir autonome, au sens propre comme au sens figuré.

Et la plus belle leçon qu’Isabelle aura tirée cette année: l’importance d’assumer son indépendance et se faire confiance!

Qu’est-ce qui se trame en 2015?

Pas de résolution particulière en 2015 pour Isabelle, mais des projets plein la tête!

C’est avec passion qu’elle s’attaque entre autres aujourd’hui à l’organisation du 6e congrès mondial du SIDIIEF (qui a lieu tous les 3 ans). Plus de 1500 infirmières de la francophonie mondiale et autres professionnels de la santé seront à Montréal pour des panels, des formations et conférences diverses portant sur la prévention des maladies chroniques et les défis y étant rattachés. Un mandat à haute visibilité pour elle et dont elle « accouchera » avec l’équipe du SIDIIEF cet été. À surveiller!

Sinon en 2015, Isabelle envisage l’établissement d’un éventuel partenariat avec un autre organisateur d’événements. « Un partage des tâches serait bénéfique et permettrait d’opérer un réel développement des affaires. Ce serait aussi plus stimulant de travailler en équipe, facette qui me manque beaucoup actuellement. » mentionne-t-elle.

L’élargissement de son réseau fera, comme toujours, l’objet d’une attention particulière et elle poursuivra son implication bénévole comme présidente du comité Lueur d’Espoir, de la Fondation CHU Sainte-Justine. De plus, elle vient d’être élue au conseil d’administration de l’organisme Impulsion-Travail. Un nouveau défi intéressant pour elle!

Elle prévoit ajouter également une certification PMP du PMI à son curriculum vitae.

Sondage de la semaine:

À suivre mardi la semaine prochaine:

Exclusif: 13 « rockstars du milieu des affaires » à Montréal se prononceront sur les résolutions trop souvent négligées par les entrepreneurs en démarrage!

Blogueurs émérites, entrepreneurs à succès, coachs et mentors ont répondu à l’invitation que je leur ai lancée. Leurs commentaires concluront avec pertinence notre thématique de janvier!

Donc, à la semaine prochaine!

Karina Brousseau, éditrice du blogue

2015: Liki parmi les entreprises de e-commerce à surveiller de près

Lindustrie du web et les médias soulignent de plus en plus le travail accompli par les fondateurs de Likisoft, ainsi que la qualité de la solution quils proposent. Des blogueurs constamment à laffut des tendances classent Liki parmi les entreprises de e-commerce à surveiller en 2015. 

Sylvain Carle, lors de la conférence le 2 octobre au eCom du CQCD, mentionne Likisoft comme
l’une des 20 entreprises à suivre au Canada en matière de commerce électronique. https://fr.slideshare.net/secret/8vrCfjgDyxA2xS – (p.51)

Kim Auclair, sur le blogue d’Achat brillant, révèle Liki comme
une des 3 plates-formes québécoises pour héberger votre boutique en ligne.

En ce début de 2015, l’équipe de Likisoft toute entière a le vent dans les voiles.

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2014 fut une année de révision stratégique et dexpansion.

Les ventes ont progressé grandement: plus de 200 boutiques en ligne ont désormais adopté la solution de commerce électronique simplifiée proposée par Liki.

La nouvelle stratégie de vente de la solution Liki en marque blanche aura porté fruits. Grâce aux nouveaux marchés désormais à la portée de Likisoft, la réponse des bailleurs de fonds et des clients est très enthousiaste et se traduit déjà par des projets pilotes en cours avec des joueurs majeurs et de nouvelles formes de partenariat avec des clients.

Larrivée de nouveaux membres dans l’équipe tel que Ray Chery à titre de partenaire stratégique au développement (pour ne nommer que lui) ny sont pas étrangers. Leurs expertises complémentaires permettent daligner les efforts pour maximiser lintérêt des « venture capital » et raffiner loffre à linternational.

« Le plan de commercialisation est désormais recentré sur les revendeurs de notre solution. Nos objectifs sont titanesques (1M$) pour la prochaine année! » mentionne Frédéric René, co-fondateur de Likisoft.

4 résolutions « internes » à suivre

« On a tellement travaillé cette année, il y a plein de choses quon na pas eu le temps de réaliser comme on le souhaitait et qui doivent être « mises à niveau » à linterne. On a toujours tendance à prioriser les clients et à mettre les activités administratives de côté. Dans loptique dune bonne gestion de la croissance,  il faut aussi porter attention aux outils internes essentiels au développement de lentreprise et à lefficacité des opérations, on en est bien conscients! Mais cest vraiment un défi au quotidien! » précise Frédéric.

Les résolutions 2015 seront donc:

1- Terminer le développement dune API qui nous permettra de connecter plusieurs systèmes externes à notre plateforme interne.  On vise aussi l’amélioration de nos outils de monitoring et de prise dappels pour le service clientèle.

2- Livrer plus souvent, absolument: on compte raccourcir la durée des itérations pour livrer plus souvent de nouveaux « blocs de codes ».

3- Etre toujours à jour dans nos activités administratives: non seulement cest important au plan comptable, mais ça permet de négocier avec les chiffres budgétaires les plus récents en tête, et ça permet dajuster les stratégies marketing à la lumière des statistiques de rendement les plus pertinentes (performances des ventes et du web).

4- Faciliter le travail de tous les membres de l’équipe en maximisant l’utilisation de notre nouvelle charte d’éthique corporative et guide à la prise de décisions. Cette charte permettra à tout le monde de valider ses décisions en les arrimant aux objectifs de Liki et à les prioriser afin de mieux gérer l’énergie déployée et de justifier les choix effectués. 

Et, sur le plan personnel, Frédéric veut se remettre à la méditation.

« Jen faisais avant, puis ça me faisait le plus grand bien. Comme jai peu de temps pour moi, cette activité « condensée » me plait beaucoup! » ajoute-t-il.

Après des vacances de Noël passées avec bonheur en famille, Liki passe « en 5e », comme on dit! Lan 2014 a été une année de pivot, durant laquelle toutes les recommandations reçues et les possibilités ont été évaluées. Par contre, le plan de match est désormais « béton » et cest lautoroute qui sera désormais empruntée

Le blogue Le feu sacré sera aux premières loges pour en rendre compte, toute au long de 2015. À suivre!

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À ne pas manquer mardi prochain:

Isabelle Moïse en entrevue sur son baptême des affaires et ses résolutions, comme consultante à son compte.

Donc, à la semaine prochaine!

Karina Brousseau, éditrice du blogue

2015: les produits fins Marclan sur toutes les lèvres (et dans la bouche idéalement! )

En période de démarrage d’entreprise, chaque étape franchie est cruciale, car les assises sont récentes. Faut pas trop se tromper, si possible. Même dans la prise de nos « résolutions »…

Le thème de janvier du Feu sacré abordera la question des bilans et des résolutions d’affaires de 2015 des trois jeunes entrepreneurs en vedette dans ce blogue.

Fait amusant, en début d’entrevue, ils m’ont tous les trois déclaré qu’ils ne prenaient habituellement pas de résolutions. Question de vocabulaire, je présume…  En ce qui me concerne, que l’on préfère utiliser les termes « plan de match », « souhaits », « priorités », « éléments cruciaux à venir » ou « incontournables » pour en discuter ne change rien: on parle de ce qui s’en vient cette année !

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Le démarrage d’une ligne de produits d’épicerie fine, c’est comment?

Parlez-lui en! L’année 2014 n’aura pas été de tout repos pour Andry Lant Rakoto, fondatrice et présidente des produits Marclan! Depuis un an, c’est en bonne « lionne » qu’elle a « attaqué » le marché des épiceries fines au Québec et a commencé à établir son « territoire ». Le bilan est positif.

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Andry a « consolidé sa chaîne de valeurs » et s’est assuré que l’approvisionnement de ses produits allait pouvoir répondre à la demande des clients. Marclan possède désormais une unité de production, dans les normes internationales, à Madagascar.

Elle a développé 4 nouvelles gammes de produits fins, authentiques de Madagascar : breuvages chauds, chocolats épicés, coffrets cadeaux et produits vanillés gourmets.

Elle a mis en ligne 2 sites web qui lui ont amené plus de 10 000 visiteurs (marclan.ca et arts-pierres.ca). 

Elle a apprivoisé la chaîne de distribution et s’est grandement familiarisée avec le marché des épiceries fines au Québec.

Elle a rayonné dans diverses associations et a établi des contacts pour grossir son réseau en notre belle terre d’accueil !

Et finalement, entre la famille et les obligations du quotidien, notons de plus qu’elle a obtenu un nouveau titre comptable: celui de CPA, CMA.

C’est tout un exploit qu’elle a réalisé cette année. 

« Je suis très fière de ce que j’ai accompli. Jamais je n’ai regretté une seule seconde d’être partie en affaires. » dit-elle, avec les papillons au coeur.

Sur le plan personnel, l’année 2014 aura été grisante et valorisante et lui aura permis d’acquérir plus de confiance en elle.

Mais, malgré ce bilan extraordinaire, Andry est loin de se « péter les bretelles » et de s’asseoir sur ses lauriers.

Le niveau d’énergie a beaucoup varié au cours de l’année. La résistance du marché à ses produits a entraîné des doutes en cours de route et quelques phases de découragement.

Il y a encore beaucoup à faire pour consolider son réseau de distribution dans les épiceries fines. Puis, les ventes en ligne sont bien loin d’être au niveau souhaité. Elle est déçue de la faible percée de ses produits chez les détaillants, et les ventes devront augmenter sérieusement et rapidement, dans les prochains mois, pour pouvoir rester dans la course.

Reposée après des vacances des Fêtes bien méritées, Andry s’affaire déjà dans cette 2e année de démarrage.

Qu’est-ce qui se trame en 2015?

La liste des projets en cours, notamment la refonte de son site web, l’élargissement de son réseau d’affaires et le financement participatif, est très prometteuse.

En 2015, elle vise à ce que les produits fins Marclan soient sur toutes les lèvres et dans la bouche idéalement!

Des idées germent pour relancer certaines stratégies de commercialisation qui furent abandonnées en cours de route en 2014. Elle a la conviction d’être sur la bonne voie. Certains experts de l’industrie lui ont confirmé la pertinence de ses idées.

La patience sera son meilleur allié. 

4 bonnes résolutions pour 2015

On dit que pour être en mesure de réaliser ses « résolutions », il faut en faire moins de 4, car « si on veut réussir à faire embraser un feu, il faut débuter par enflammer quelques brins d’herbe! »

Voici celles d’Andry:

1- Tabler sur les acquis, les mettre en valeur et maximiser les investissements de 2014 en temps et argent. 

2- Se trouver un partenaire d’affaires: après les efforts déployés pour structurer la « chaîne de valeurs en amont » (la production des produits), c’est la mise en marché de ces derniers, en aval, qui fera l’objet d’une attention accrue cette année et qui nécessitera autant d’investissements en 2015. De belles opportunités d’affaires s’offrent donc dans le cadre du plan de commercialisation et c’est avec confiance qu’Andry ouvre la porte aux investisseurs intéressés.

3- S’entourer davantage: trouver son mentor, consolider son comité aviseur, poursuivre les travaux de « focus group » avec les spécialistes de son industrie. Andry prend très au sérieux les conseils de son entourage pour l’aider à prendre du recul et la guider dans les défis de gestion rencontrés en tant qu’entrepreneur, mère de famille, et immigrante au Québec.

4- Prendre soin d’elle (santé & bien-être): un classique, mais combien nécessaire à l’équilibre mental et physique!

A suivre mardi prochain:

Likisoft passera en 5e vitesse cette année! Voyez pourquoi, avec Frédéric René, co-fondateur de la boîte, en entrevue.

Donc à la semaine prochaine,

Karina Brousseau, éditrice du blogue