L’importance de l’apport du mentorat, du coaching et des conseillers en affaires semble faire l’unanimité: tous s’entendent pour dire que l’obtention d’aide extérieure est essentielle durant le parcours entrepreneurial. Les chances de survie et la longévité d’un entrepreneur dans l’arène des affaires sont multipliées, c’est prouvé, grâce à la consultation d’un expert impartial.

Encore faut-il bien identifier nos objectifs pour aller chercher le bon « input » et savoir distinguer les types d’intervenants appropriés pour nos démarches ! Les mentors, les coachs, les consultants et les conseillers ne procéderont pas de la même façon pour guider les entrepreneurs. Leurs approches respectives pourront tantôt décevoir ou tantôt ravir les entrepreneurs qui se prévalent de leurs services.

De multiples facteurs affecteront le choix du « type de guide » approprié pour chacun, teinteront la qualité de la relation avec ce « guide » et détermineront l’atteinte des objectifs lors de ces rencontres.

Les éléments suivants auront un impact majeur dans l’output des démarches de l’entrepreneur avec son « guide »:

• la taille de l’entreprise pour laquelle l’aide est requise et les défis d’affaires rencontrés au moment de la consultation;
• le statut de l’entreprise dans son cycle de développement (démarrage, croissance, maturité, ou déclin);
• la personnalité intrinsèque des entrepreneurs (insécurité, orgueil, ouverture à la critique, etc.);
• les aptitudes communicationnelles des entrepreneurs, leur capacité à verbaliser et communiquer leurs problématiques d’affaires;
• la propension des entrepreneurs à se laisser guider, à vouloir être re-questionnés ou « challengés » dans leur prise de décisions;
• le sérieux et la préparation des entrepreneurs avant les rencontres de consultation ainsi que le temps et les énergies y étant consacrés suite aux rencontres;
• l’expérience de la personne consultée, son background en affaires, sa familiarité avec les problématiques exposées par l’entrepreneur;
• la capacité d’écoute, d’analyse et l’habilité d’intervention du mentor, du coach ou du consultant;
• etc…

Dans mon dossier spécial consacré au support offert aux entrepreneurs, j’aborde la question du mentorat d’affaires et du coaching de vie personnelle et professionnelle avec 3 entrepreneurs en démarrage d’entreprise suivis dans le blogue Le feu sacré tout au long de l’année.

Je débute la série de 4 articles avec l’entrevue d’une journaliste et auteure qui en a long à dire sur les dictats du bonheur en affaires et les charlatans de l’industrie de la croissance personnelle.

Lire les articles parus:

La dictature du bonheur en affaires: Mon entrevue avec Marie-Claude Élie-Morin, qu’on a pu voir dans les médias en avril 2015 à l’occasion de la sortie de son premier essai, La dictature du bonheur, paru aux Éditions VLB. Elle conscientise les jeunes entrepreneurs aux dictats du bonheur et les met en garde contre les gourous et motivateurs férus de « formules magiques » pour « trouver en soi les réponses à leurs problèmes » coûte de coûte.

Développer son savoir-être entrepreneurial: Andry Lant Rakoto en entrevue au sujet du rôle essentiel que joue son mentor d’affaires dans le succès de son virage B2B amorcé il y a à peine 3 mois dans son entreprise Marclan, spécialisée en distribution de produits fins d’origine de Madagascar.

Avec les lunettes de mon mentor d’affaires: J’aborde, avec Frédéric René, co-fondateur de Liki, la question de la lassitude et de la pertinence du mentorat tout au long des cycles de développement de l’entreprise.

Mentor ou psy?: Isabelle Moïse, consultante travailleuse autonome (iMoïse Conseil), nous explique pourquoi elle n’a pas recours au mentorat jusqu’à présent et pourquoi elle valorise davantage, pour sa part, la consultation d’un psychologue pour l’aider à cheminer dans ses réflexions.

Bonne lecture et merci de partager !

Karina Brousseau, éditrice